Le 17e Festival des savoirs partagés dans mon appareil photo

La grande banderole, Festival des savoirs partagés, au-dessus de l'atelier de fabrication de macarons

Suite à des mois de préparation, le Festival des savoirs partagés était finalement de retour dans le parc Edmond-Hamelin du quartier Hochelaga-Maisonneuve. Comme son nom l’indique, les résidents du quartier, des animateurs extérieurs et des organismes se sont regroupés pour s’échanger leurs savoirs sous forme d’ateliers participatifs. Cette année, le festival s’est déroulé sur quatre soirs allant du 18 au 21 juillet.

C’était la première fois que je collaborais à la préparation de l’évènement, mais aussi la première fois que j’y participais. Même en peinturant mon T-shirt avec les lettres qui composent « Festival des savoirs partagés », je ne me sentais toujours pas dans un air festif, pas encore.

Toutefois, en comptant à rebours les semaines avant le festival, j’avais hâte d’expérimenter le partage de culture et de savoirs. J’observais le tableau blanc de la programmation du festival qui se remplissait de plus en plus et une vision d’une fête mémorable s’est formée dans ma conscience.

Rendue aux journées du festival, lorsqu’est venu le temps d’installer les chapiteaux, les tentes, les tables et les chaises, à ma grande surprise, certains enfants se sont rapidement mis à courir pour aider. Certains ont fini par aider à l’installation, d’autres écrivaient le nom des ateliers sur des panneaux… j’ai pu sentir le sentiment d’appartenance que les enfants avaient par rapport au festival. Après tout, il se déroule chaque année chez eux.

Après l’installation des chapiteaux, on voyait arriver nos animateurs d’ateliers incluant les organismes qui s’installent en regardant les enfants s’amuser. On sentait enfin que la fête commence. Une mère avec sa poussette observait ses deux filles qui s’assoient à l’atelier de sculpture de fil de fer, la tente de lecture accueillait ses premiers invités et les adultes se rassemblaient autour de la table à café. Plus loin, une jeune du quartier arrivait dans le parc avec un jeu de Loup-Garou qu’elle venait d’acheter à Bric-à-brac pour jouer avec ses amis.

De l’autre côté du parc, je voyais d’autres enfants se rassembler autour de la table de l’atelier de fabrication de bombes de semence animé par l’organisme Éco-quartier. J’étais contente que les enfants de tout âge veulent les fabriquer et les lancer dans la nature surtout parce que la plantation était une proposition d’atelier populaire parmi les résidents du quartier.

Juste derrière, l’atelier de parcours et d’escalade venait de finir de s’installer. Je suis allée l’annoncer aux enfants et sans surprise, les enfants, ayant toujours un surplus d’énergie, se sont précipités à essayer le parcours athlétique. Lorsqu’ils se sont épuisés, ils se sont reposés à la table de l’atelier poésie/photo, d’échecs, de sculpture en fil de fer ou ont participé à la roue de discussion.

À travers ce festival, j’ai même eu la chance d’animer un atelier de bulles à savon. Cela m’a donné l’occasion de m’amuser avec les enfants tout en débloquant des souvenirs d’enfance. Un moment coup de cœur!

Allant de l’art, au sport, à la littérature, à l’environnement, aux jeux stratégiques , le festival cette année était un vrai pot qui débordait de savoirs hétérogènes. Certains jouaient, d’autres jasaient, les enfants courraient partout, les adultes buvaient leur café, ils faisaient tous des choses différentes, mais moi je les ai tous capturés dans la même photo.
– Alice Zhang