Le travail d’évaluation d’ÉQUIsanTÉ, avec le soutien de Marion Carrel, sociologue de l’Université Lille 3 en France a permis à France Fournier et Pierre Chaput, membres d’ATD Quart Monde de réfléchir aux conditions de participation à des recherches universitaires pour des personnes ayant l’expérience de la pauvreté. Ils ont pu dans un premier temps expliquer ce qu’est leur savoir :
« Le vécu, c’est plus qu’un vécu, c’est du savoir. C’est le savoir de la vie à travers l’expérience des conséquences d’un système. C’est aussi ça un savoir, il est différent. L’important, c’est de marier le savoir scientifique avec le savoir issu d’autres canaux que scientifiques. »

Ils ont également pu identifier ce qui leur permet d’exprimer leur savoir. Ils ont rappelé l’importance du « pont », c’est-à-dire d’un travail en groupe accompagné par les volontaires : « On pense par nous-mêmes, mais le pont permet de clarifier, d’approfondir notre pensée. Sans le pont, on aurait été analysés »

Pour en savoir davantage, consulter l’article suivant publié dans la revue Quoi de neuf ? No 53 :

quoideneuf-n53page10