Oui, Daniel Marineau et Sophie Trépanier explorent le volontariat ici même à Montréal.  Nous sommes bien Québécois et même Montréalais, mais nous parlons souvent du Niger, en Afrique.  Nous avons trouvé le Mouvement sur internet et nous avons commencé à participer à la Bibliothèque de Rue.  La présence dans un quartier, comme Hochelaga, et les valeurs du Mouvement nous ont emballées et l’engagement dans le Mouvement nous semblait aller de soi.
C’est pendant nos quatre ans au Niger que nous avons pris conscience que l’aide humanitaire ne se fait pas « avec » les gens, mais qu’il concerne un groupe d’intervenants – spécialistes et amateurs – qui décident avec leur argent ce dont les « pauvres » ont besoin.  Nous avons tenté de faire avec les gens des projets, mais nous nous sommes cognés le nez à des structures bornées.  Par conséquent, nous avons gardé le désir de travailler avec les gens et nous avons cherché pour un organisme qui le fait vraiment.  Bien que je – Daniel – avais lu des livres du père Joseph, nous ne connaissions pas le Mouvement Atd Quart Monde.