Retour sur l’Université Populaire: Que savons-nous des Premières Nations ?

Samedi 16 juin, lendemain de l’UP :

Que savons-nous des Premières Nations ?

Françoise : « On avait voulu cette UP différente, on se donne beaucoup de liberté, pour essayer de faire avec les forces vive qu’on capte, c’est à dire les personnes qui nous semble des chances pour venir nous rencontrer. Hier on était au diapason des peuples autochtones, avec cette jeune Laurence, participante et membre du mouvement, elle a amenée avec elle son ami et mentor, Vicky Boldo. »

Yvette : « Ça m’a donnée beaucoup d’espoir… Je ne verrai plus jamais la vie de la même façon quand je vais rencontrer des personnes autochtones, ça a donné un sens à ma vie, j’ai ressent de la honte, on est tous concerné par ça, on est responsable. »

Lucie : « Ce que je retiens d’hier soir c’est les émotions, j’ai trouvé ça très touchant, ça fait un exercice different, parce que c’est rare qu’on fait ça, c’est le fun de bouger aussi. »

Robert : « Je vais vous raconter une anecdote, je suis allé au parlement, les indiens c’est d’instance fédérale, pendant la visite les guides disent, et c’est dans leur formation, que le Canada a eu honte (de comment ils ont traités les autochtones), C’est pareil pour moi, disons à 80%, que les orphelins Duplessis… si tu ne feet pas dans le cadre de la société tu fonctionne pas. »

Gabrielle : « En permanence j’avais ce mot « lien » dans ma tête, et je crois que le mouvement c’est vraiment une culture du lien, je crois qu’une des définitions du mouvement c’est de créer la culture du lien avec des personnes qui ne se seraient jamais rencontrés et qui ont des choses uniques à partager… Le lien c’est sacré. »

Sabine : « Parmi les choses qui m’ont touchés, ton témoignage Françoise, sur ce qui vous a amené au Québec, et la vision de Philippe, et je sais que le tambour c’est des pouvoirs de guérison… »

Jean : « Moi aussi ça m’a beaucoup touché, toute la dépossession, ça a permis d’accumuler de la richesse pour certains, comme dans la pauvreté, il y a beaucoup de gens qui profitent de ces situations là, qui accumulent de l’argent sur le dos des plus pauvres, comme on l’a fait sur le dos des Amérindiens, comme on l’a fait sur le dos des afro-américains, et souvent on ne parle pas de ça, je pense que c’est important de rappeler tout ça. »

Nathalie : « Ce qui m’a touché beaucoup c’est la perte des droits et libertés, la charte des droits et liberté est là pour qu’elle soit respectée, et puis elle n’a jamais été respectée à ce que j’ai compris, hier je l’ai comme vécu cette enlèvement de cette charte là, ça m’a beaucoup touchée. »

France : « Le 17 octobre le thème c’est le droits…La violence, la pauvreté et de priver les gens d’être ce qu’ils sont profondément…On peut l’analyser avec notre coeur, notre tête, mais quand c’est dans les tripes ça fait mal aux individus. J’étais sur une couverte et je la tenais tellement serrée que je me disais c’est icit que je suis née c’est icit que je va mourir. »

Emma : « Vous avez touché mon coeur individuellement et collectivement, et je vais emporter avec moi pour ma famille, et aussi dans ma paroisse cette expérience des couvertures, car je ne connaissait rien des premières nations, et cette expériences, j’ai cru que ça pouvait paraitre long et très intenses mais cela a fait penser à quel point cela a du être long, pénible et soufrant pour les gens (autochtones), une invitation à rester combatif, à rester éveillé à la souffrance des autres, et c’était ça le combat de Joseph Wresinsky. »

Stacy : « Au delà des barrières de la langue, je me suis senti en communion avec vous tous, j’ai même demandé à Sebastien (traducteur), non c’est bon je lis (sur le visage) ce qu’elle raconte.

J’ai beaucoup d’amour à donner et j’en reçois beaucoup et c’est ça la vrai richesse, j’ai moi même vécu dans une relative aisance, je suis désormais sans abris, sans argent etc. Mais ce n’est pas important j’ai beaucoup à donner, chacun doit sentir que même si il est dans l’aisance c’est temporaire et c’est pas nécessaire à sa vie, ce qui important ce qu’on est capable de donner et pas ce qu’on est capable d’avoir. »